Mais encore…?

Voilà bien une parole de psy… “Mais encore” c’est pour vous inciter à aller plus loin, à approfondir le questionnement… J’ai voulu ici ouvrir un petit peu certains sujets fréquents.

Burn-out… Mais encore…?

Le burn-out n’est pas un nouveau terme à la mode mais bien une conséquence de l’épuisement professionnel.
Il arrive en plusieurs étapes, et touche les personnes qui fonctionnent à l’affect.
Ces personnes vont avoir tendance à ne pas entendre les signes intérieurs de fatigue
Le sentiment d’illégitimité peut aussi pousser à travailler au-delà de ses limites… “Je ne peux pas me permettre de dire non…”
Il y a souvent un besoin de reconnaissance qui se cache derrière.

L’arrêt de travail est un vrai tabou

“Au bout d’un certain temps on se sent obligé de retourner travailler, je ne veux pas jouer les tires au flan”. Mais le burn-out se traite comme un traumatisme, ou si vous préférez, comme un immense coup de soleil. Il faut attendre que la peau se répare pour ne pas ressentir une douleur à chaque nouveau rayon de soleil.

Le burn-out est également lié à un mécanisme de défense de votre organisme qui vient vous dire que vous ne pouvez pas continuer sur le même mode.

C’est là qu’un accompagnement est nécessaire. Un oeil neutre et extérieur vous aidant à comprendre quels sont les affects en jeu, et comment remettre le travail à sa juste place, désinvestir les besoins émotionnels non satisfaits qui vous ont poussé à donner chaque jour d’avantage.

Dépendance affective… Mais encore…?

Nous sommes tous dépendants à notre naissance. Pendant plusieurs années, si nous ne sommes pas nourris et soignés nous pouvons en mourrir. Contrairement à la plupart des mammifères, le soins est très complet et le sevrage arrive très tard dans notre vie.

C’est là que la dépendance affective trouve son origine. Notre cerveau nous alerte sur le risque mortel de perdre l’autre. Mais il continue à le faire alors que le sevrage est sensé être finalisé.

C’est comme remplir d’eau une passoire

Notre faille narcissique (ou vide affectif) est archaïque, et nous cherchons à l’extérieur de quoi remplir notre réservoir d’affection, d’attention, de sécurité...

Mais c’est comme remplir une passoire d’eau. Dès que les robinets (l’extérieur) arrêtent de fournir la matière première qui nous donne le sentiment d’être rempli, nous devons faire face à un sentiment de vacuité et la peur archaïque de mourir revient.

Le travail sur soi permet de retrouver une autonomie affective et de vivre un sevrage sain et serein.

Le lien à l’autre n’est alors plus pathologique, et l’équilibre des relations revient.

Rêve éveillé… Mais encore…?

Le rêve éveillé libre est une méthode qui met l’imaginaire et l’inconscient au centre de la thérapie.

Allongé sur le divan, les yeux fermés, et après un accompagnement de relaxation si nécessaire, vous laisser votre inconscient vous guider dans le monde de l’imaginaire.

Et si vous vous posez la question, oui, nous avons tous cette capacité, le tout est de laisser l’accès, mettre le mental au repos.

Ici tout n’est que symbole

Ce n’est pas un rêve à proprement parler, vous ne dormez pas. Mais les images qui vont se présenter à vous peuvent vous sembler curieuses. Le langage est le même que celui des rêves nocturnes, c’est le langage de l’inconscient.

Ce langage n’est que symbole, et à l’issue du rêve / de la rêverie, nous décryptons ensemble le langage symbolique et les messages de votre inconscient.

Cette méthode donne la part belle à l’imagination active chère à C.G.Jung

Le processus d’évolution du psychisme qui souvent s’est figé sous la pression d’excessives protections du moi peut ainsi s’exprimer hors des mécanismes de défense.